Pharmacie des Halles
13 bd du docteur Ferroul
11100 Narbonne
Lundi - Samedi : 08h00-20h00
IPRAALOX 20mg — 7 comprimés de Sanofi s’utilise dans le traitement de courte durée des symptômes du reflux gastro-œsophagien (brûlures d’estomac, régurgitations…).
Prix : 4,85 €
IPRAALOX 20mg — 7 comprimés de Sanofi est un médicament qui appartient à la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP).
Il diminue la sécrétion des acides gastriques et permet ainsi de combattre les douleurs dues au reflux du contenu acide de l’estomac dans l’œsophage.
Il agit de façon prolongée, mais retardée : la baisse de l’acidité de l’estomac demande un délai de quelques jours.
Il est utilisé dans le traitement de courte durée des symptômes du reflux gastro-œsophagien (brûlures d’estomac, régurgitations...).
Adulte de plus de 18 ans : 1 comprimé par jour.
Le traitement ne doit pas dépasser 4 semaines sans avis médical.
En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitement ou de récidive à l’arrêt du traitement, des examens peuvent être nécessaires.
Pantoprazole.........................................20 mg
Lécithine de soja....................................+
Maltitol.............................................+
Substance active : Pantoprazole sel de Na sesquihydrate
Excipients : Alcool polyvinylique, Calcium stéarate, Carmellose sodique, Copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle, Crospovidone, Enrobage gastrorésistant, Enrobage intermédiaire, Fer jaune oxyde, Macrogol 3350, Maltitol, Polysorbate 80, Sodium carbonate anhydre, Sodium laurylsulfate, Soja lécithine, Talc, Titane dioxyde, Triéthyle citrate
Ce médicament ne doit pas être associé aux médicaments contenant de l’atazanavir
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IPRAALOX contient une substance active, le pantoprazole, qui réduit la quantité d’acide produite dans l’estomac en bloquant la « pompe à protons ».
IPRAALOX est utilisé pour le traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par exemple brûlures d’estomac, régurgitation acide) chez l’adulte.
Le reflux gastro-œsophagien est la remontée d’acide de l’estomac dans l’œsophage, qui peut devenir inflammatoire et douloureux. Cette situation peut provoquer des symptômes tels une sensation de brûlure dans la poitrine remontant jusqu’à la gorge (pyrosis) et un goût aigre dans la bouche (régurgitation acide).
Le reflux acide et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Il peut s’avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 2 ou 3 jours consécutifs pour l’amélioration des symptômes.
Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 2 semaines.
Ce médicament appartient au(x) groupe(s) générique(s) suivants :
Ce médicament étant un générique, le SMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament
Ce médicament étant un générique, l'ASMR n'a pas été évalué par la commission de la transparence (CT), il est possible de se référer à la /aux spécialité(s) de référence du groupe générique auquel appartient ce médicament
ANSM - Mis à jour le : 05/09/2023
IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant
Chaque comprimé gastro-résistant contient 20 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).
Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 38,425 mg de maltitol, 0,345 mg de lécithine de soja (dérivée de l'huile de soja) et un maximum de 1,84 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé jaune, de forme ovale, approx. 8,2 x 4,4 mm.
La dose recommandée est de 20 mg de pantoprazole (un comprimé) par jour.
La prise des comprimés pendant 2 ou 3 jours consécutifs peut être nécessaire pour l'obtention d'une amélioration des symptômes. Une fois les symptômes disparus, le traitement doit être arrêté.
La durée du traitement ne doit pas excéder 4 semaines sans avis médical.
En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitement continu, le patient doit consulter un médecin.
Populations particulières
Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez le sujet âgé ou l'insuffisant hépatique ou rénal.
Populations pédiatriques
L'utilisation d'IPRAALOX n'est pas recommandée chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans en raison de l'insuffisance des données relatives à son efficacité et sa tolérance.
Mode d’administration
IPRAALOX, comprimé ne doit pas être croqué ou écrasé. Il doit être avalé entier avec un peu d'eau avant un repas.
L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique acide tels que l’atazanavir, le nelfinavir, n’est pas recommandée en raison de la réduction significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.5).
· De perte non intentionnelle de poids, anémie, saignement digestif, dysphagie, vomissements persistants ou vomissements avec du sang, car la prise de pantoprazole peut masquer les symptômes et retarder le diagnostic d’une affection sévère. Dans ces cas, une affection maligne doit être écartée.
· D’antécédents d’ulcère gastrique ou de chirurgie digestive.
· De traitement symptomatique continu d’une digestion difficile ou d’un pyrosis depuis 4 semaines ou plus.
· De jaunisse, d’insuffisance hépatique ou de maladie hépatique.
· De toute autre maladie grave affectant l’état général.
· D’apparition de nouveaux symptômes ou modification récente de symptômes chez des patients âgés de plus de 55 ans.
Les patients souffrant de troubles persistants et récidivants de type digestion difficile (dyspepsie) ou brûlures d'estomac (pyrosis) doivent régulièrement consulter leur médecin. Plus particulièrement, les patients âgés de plus de 55 ans prenant quotidiennement un médicament en vente libre en raison d'une digestion difficile ou de brûlures d'estomac doivent en informer leur pharmacien ou leur médecin.
Les patients ne doivent pas prendre simultanément un autre inhibiteur de la pompe à protons ou un anti-H2.
Les patients devant faire l'objet d'une endoscopie ou d'un test respiratoire à l'urée, doivent consulter leur médecin avant de prendre ce médicament.
Les patients doivent être informés que les comprimés ne sont pas destinés à apporter un soulagement immédiat.
La prise de pantoprazole peut apporter un soulagement symptomatique après environ un jour de traitement. Toutefois, il peut s'avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 7 jours en vue d'une disparition complète des brûlures d'estomac. Le pantoprazole ne doit pas être pris à titre préventif.
Infections gastro-intestinales bactériennes
Une diminution de l’acidité gastrique, quelle qu’en soit la cause y compris les inhibiteurs de la pompe à protons, peut augmenter la quantité de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Un traitement par un anti-acide peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales provoquées par des bactéries telles que Salmonella, Campylobacter ou Clostridium difficile.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très occasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter IPRAALOX. La survenue d’un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Réactions indésirables cutanées graves
Des réactions cutanées graves incluant le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), le syndrome de Lyell, pouvant porter atteinte à la vie ou mener au décès, ainsi qu’une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ont été rapportées pendant un traitement par du pantoprazole (voir section 4.8). Les patients doivent être informés des signes et des symptômes de manifestations cutanées graves et doivent être étroitement surveillés. En cas de réactions indésirables cutanées graves, l’arrêt du traitement doit être envisagé.
Syndrome de Kounis
Des cas de syndrome de Kounis, une réaction allergique grave, pouvant entraîner un infarctus du myocarde et un décès, ont été rapportés avec du pantoprazole (voir section 4.8). Les symptômes peuvent inclure des douleurs thoraciques associées à une réaction allergique. Une prise en charge médicale rapide et une surveillance sont indispensables.
Huile de soja
Ce médicament contient de la lécithine, dérivé de l’huile de soja. Son utilisation est contre-indiquée chez les patients présentant une allergie à l’arachide ou au soja.
Maltitol
Ce médicament contient du maltitol. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare).
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastro-résistant. C’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Interférence avec les tests de laboratoire
L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour éviter cette interférence, le traitement par pantoprazole doit être interrompu au moins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les taux de CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, les mesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement par inhibiteur de la pompe à protons.
Ce médicament est destiné à une utilisation de courte durée (jusqu’à 4 semaines) uniquement (voir rubrique 4.2). Les patients doivent être avisés des risques supplémentaires encourus lors d’une utilisation au long cours des médicaments, et la nécessité d’une prescription et d’un suivi régulier doit être soulignée.
Une utilisation au long cours comporte les risques supplémentaires suivants :
Influence sur l’absorption de la vitamine B12 :
Comme tous les médicaments anti-acides, le pantoprazole peut diminuer l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’une hypochlorhydrie ou d’une achlorhydrie. Cela doit être pris en compte lors d’un traitement au long cours chez des patients ayant des réserves en vitamine B12 diminuées ou des facteurs de risque de diminution de l’absorption de la vitamine B12, ou en présence des symptômes cliniques correspondants.
Fracture osseuse :
Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisés à fortes doses et sur des durées prolongées (> 1 an), peuvent augmenter modérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres, principalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs de risque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à 40 %. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être pris en charge conformément aux recommandations en vigueur et recevoir un apport approprié en vitamine D et en calcium.
Hypomagnésémie :
Des cas d’hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités avec des IPP tel que le pantoprazole pendant au moins trois mois, et dans la plupart des cas pendant un an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves tels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensations vertigineuses et arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.
Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou qui prennent un IPP en association avec de la digoxine ou des médicaments pouvant induire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage des taux de magnésium doit être envisagé par les professionnels de santé avant d’instaurer le traitement par IPP, puis régulièrement pendant le traitement.
IPRAALOX peut réduire l'absorption des substances actives dont la biodisponibilité dépend du pH (par exemple kétoconazole).
Inhibiteurs de la protéase du VIH :
L’administration concomitante de pantoprazole et d’inhibiteurs de la protéase du VIH, dont l’absorption dépend du pH gastrique acide tels que l’atazanavir, le nelfinavir, est contre-indiquée en raison de la réduction significative de leur biodisponibilité (voir rubrique 4.3).
Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
Bien qu'aucune interaction n'ait été observée lors de l'administration concomitante de phenprocoumone ou de warfarine au cours des études pharmacocinétiques cliniques, quelques cas isolés de modification de l'International Normalised Ratio (INR) ont été rapportés, lors de leur administration simultanée, après la mise sur le marché. Par conséquent, chez les patients traités par des anticoagulants coumariniques (par exemple phenprocoumone ou warfarine), le suivi du taux de prothrombine/INR est recommandé au début et à l'arrêt du traitement, ou en cas d'administration intermittente de pantoprazole.
Méthotrexate
Une augmentation des taux de méthotrexate chez certains patients a été rapportée lors de l’utilisation concomitante de méthotrexate à forte dose (par exemple 300 mg) avec des inhibiteurs de la pompe à protons. Par conséquent, dans le contexte où une forte dose de méthotrexate est utilisée, par exemple dans le traitement d’un cancer ou du psoriasis, un arrêt temporaire de la prise de pantoprazole peut être envisagé.
Autres études d’interactions
Le pantoprazole est métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450.
Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, la caféine, le diazépam, le diclofénac, la digoxine, l’éthanol, le glibenclamide, le métoprolol, le naproxène, la nifédipine, la phénytoïne, le piroxicam, la théophylline et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinyloestradiol.
Cependant, une interaction du pantoprazole avec des substances métabolisées par le même système enzymatique ne peut être exclue.
Il n'existe pas d'interaction avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation du pantoprazole chez la femme enceinte.
Au cours des études de reproduction chez l'animal, des signes de fœtotoxicité ont été observés. Des études précliniques n'ont révélé aucun signe d'altération de la fertilité ou d'effet tératogène (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. IPRAALOX ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.
Le pantoprazole et ses métabolites ont été identifiés dans le lait maternel. L’effet du pantoprazole et de ses métabolites pour les nouveau-nés et les nourrissons n’est pas connu. IPRAALOX ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Chez l’animal, aucune altération de la fertilité n’a été démontrée suite à l’administration du pantoprazole (voir rubrique 5.3).
Cependant, des effets indésirables comme des sensations vertigineuses et/ou des troubles visuels peuvent survenir (voir rubrique 4.8.). Les patients présentant ce type d'effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser des machines.
Résumé du profil de tolérance
Environ 5 % des patients sont susceptibles de présenter des effets indésirables. Les effets indésirables les plus souvent rapportés sont une diarrhée et des céphalées, chez environ 1 % des patients.
Tableau listant les effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le pantoprazole.
Les effets indésirables mentionnés dans le tableau ci-dessous sont classés selon l’ordre de fréquence défini par la classification MedDRA :
Très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000 à < 1/100), rares (≥ 1/10 000 à < 1/1,000), très rares (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1. Effets indésirables du pantoprazole rapportés lors des essais cliniques et notifiés après commercialisation
Fréquence Système d’organes |
Fréquents |
Peu fréquents |
Rares |
Très rares |
Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Agranulocytose |
Thrombopénie ;Leucopénie ; Pancytopénie |
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Affections du système immunitaire |
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Hypersensibilité (dont réaction anaphylactique et choc anaphylactique) |
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Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Hyperlipidémie et augmentation de lipides (triglycérides, cholestérol) ; Modification du poids |
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Hyponatrémie ; Hypomagnésémie Hypocalcémie associée à une hypomagnésémie |
Affections psychiatriques |
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Troubles du sommeil |
Dépression (et toutes aggravations) |
Désorientation (et toutes aggravations) |
Hallucinations ; Confusion (particulièrement chez patients prédisposés et aggravation de ces troubles en cas de préexistence) |
Affections du système nerveux |
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Céphalées ; Sensations vertigineuses |
Altération du goût |
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Paresthésies |
Affections oculaires |
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Troubles visuels/vision floue |
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Affections cardiaques |
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Syndrome de Kounis |
Affections gastro-intestinales |
Polypes des glandes fundiques (bénins) |
Diarrhée ; Nausées/ vomissements ; Distension abdominale et météorisme ; Constipation ; Sécheresse buccale ; Douleur et gêne abdominales |
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Colite microscopique |
Affections hépatobiliaires |
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Augmentation des enzymes hépatiques (transaminases,gamma-GT) |
Augmentation de la bilirubinémie |
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Lésion Hépatocellulaire ; Ictère ; Insuffisance hépato-cellulaire |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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Rash cutané / Exanthème / Éruption ; Prurit |
Urticaire ; œdème de Quincke |
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Syndrome de Stevens- Johnson (SSJ); syndrome de Lyell ; Erythème polymorphe ; Photosensibilité ; Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4). |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
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Fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres |
Arthralgies ; Myalgies |
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Affections du rein et des voies urinaires |
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Néphrite interstitielle |
Affection des organes de reproduction et du sein |
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Gynécomastie |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
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Asthénie, fatigue et malaise |
Augmentation de la température corporelle ; œdème périphérique |
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Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :
Des doses allant jusqu'à 240 mg par voie intraveineuse ont été administrées pendant deux minutes et ont été bien tolérées.
Le pantoprazole est fortement lié aux protéines et n'est donc pas facilement dialysable.
En cas de surdosage avec des signes cliniques d'intoxication, aucune recommandation thérapeutique spécifique ne peut être donnée, à l'exception d'un traitement symptomatique et de soutien.
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Mécanisme d’action
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué qui inhibe la sécrétion gastrique d'acide chlorhydrique de l'estomac par un blocage spécifique des pompes à protons des cellules pariétales.
Le pantoprazole est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique, dans les canalicules acides de la cellule pariétale, où il inhibe l'enzyme H+ /K+ -ATPase, c'est-à-dire la phase finale de la sécrétion acide gastrique.
Cette inhibition est dose-dépendante et concerne à la fois la sécrétion acide basale et stimulée. Chez la plupart des patients, la disparition des symptômes est obtenue en une semaine. Le pantoprazole diminue l'acidité gastrique et augmente proportionnellement la gastrinémie. Cette augmentation est réversible. Le pantoprazole se liant avec l'enzyme responsable de la phase terminale, il diminue la sécrétion acide indépendamment de l'origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine). L'effet est identique que la voie d'administration soit orale ou intraveineuse.
La gastrinémie à jeun est augmentée sous pantoprazole. En traitement de courte durée, les valeurs de gastrinémie ne dépassent pas les limites supérieures de la normale dans la plupart des cas. Ces valeurs doublent le plus souvent lors des traitements au long cours. Toutefois, une élévation excessive n'a été notée que dans des cas isolés. En conséquence, une augmentation légère à modérée du nombre des cellules endocrines de l'estomac (cellules ECL) a été observée dans de rares cas lors du traitement au long cours (de l'augmentation simple à l'hyperplasie adénomatoïde). Cependant, selon les études menées à ce jour, l'apparition de précurseurs carcinoïdes (hyperplasie atypique) ou de tumeurs carcinoïdes gastriques, tels que décrit chez l'animal (voir rubrique 5.3), n'a pas été observée chez l'homme.
Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, la concentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de la sécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminution de l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avec les tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.
D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe à protons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurer le taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgA qui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.
Efficacité clinique
Une analyse rétrospective de 17 études menées chez 5 960 patients atteints de reflux gastroduodénal (RGO), traités par le pantoprazole (20 mg) en monothérapie, a évalué les symptômes associés au reflux, par exemple pyrosis et régurgitation acide, selon une méthodologie standardisée. Les études sélectionnées devaient comporter au moins une mesure des symptômes de reflux acide à deux semaines. Dans ces études, le diagnostic de RGO a été établi par un examen endoscopique, à l'exception de l'une d'entre elles où l'inclusion des patients reposait uniquement sur la symptomatologie.
Au cours de ces études, dans le groupe pantoprazole, la disparition totale du pyrosis est intervenue chez 54,0 à 80,6 % des patients au bout de 7 jours, chez 62,9 % à 88,6 % au bout de 14 jours et chez 68,1 % à 92,3 % au bout de 28 jours.
Les résultats concernant la disparition complète des régurgitations acides ont été similaires à ceux obtenus pour le pyrosis. Le pourcentage des patients ayant bénéficié d'une disparition complète des régurgitations acides a été de 61,5 % à 84,4 % au bout de 7 jours, de 67,7 % à 90,4 % au bout de 14 jours et de 75,2 % à 94,5 % au bout de 28 jours.
La supériorité du pantoprazole versus placebo et anti-H2 a été démontrée de manière constante, de même qu'une non-infériorité versus les autres inhibiteurs de la pompe à protons. Les taux de soulagement des symptômes de reflux acide ont été largement indépendants du stade initial du RGO.
Absorption
Le pantoprazole est totalement et rapidement absorbé après une administration orale. La biodisponibilité absolue du comprimé a été d'environ 77 %.
Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes en moyenne 2,0 - 2,5 h (Tmax) après la prise d'une dose orale unique de 20 mg et elles sont de l'ordre de 1 - 1,5 microgrammes/ml ; ces valeurs restent constantes après administrations répétées. Une prise concomitante de nourriture n'a pas influencé la biodisponibilité (ASC ou Cmax) mais a augmenté la variabilité du temps de latence (tlag).
Distribution
Le volume de distribution a été d'environ 0,15 l/kg et la liaison aux protéines sériques de 98 %.
Métabolisme
Le pantoprazole est presque exclusivement métabolisé par le foie.
Élimination
La clairance est d'environ 0,1 l/h/kg et la demi-vie terminale (t1/2) d'environ 1 h. Il a été noté quelques cas isolés de sujets chez lesquels l'élimination est retardée. Le pantoprazole se fixant spécifiquement aux pompes à protons des cellules pariétales gastriques, sa demi-vie d'élimination ne rend pas compte de sa durée d'action beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide).
L'élimination rénale est la principale voie d'excrétion des métabolites (environ 80 %), le reste étant éliminé dans les fèces. Le principal métabolite retrouvé à la fois dans le sérum et les urines est le déméthylpantoprazole, sous la forme d'un sulfoconjugué. Sa demi-vie d'élimination (environ 1,5 h) n'est pas largement supérieure à celle du pantoprazole.
Populations particulières
Insuffisants rénaux
Aucune diminution de la dose de pantoprazole n'est nécessaire chez l'insuffisant rénal (y compris les patients dialysés, seules de très faibles quantités de pantoprazole étant dialysées). Comme chez le sujet sain, la demi-vie d'élimination du pantoprazole est courte. Bien que le principal métabolite ait une demi-vie légèrement prolongée (2-3 h), l'excrétion reste rapide et aucune accumulation n'est donc observée.
Insuffisants hépatiques
Chez des patients insuffisants hépatiques (classes A, B et C de Child-Pugh), malgré l'allongement de la demi-vie jusqu'à 3 à 7 heures et l'augmentation de l'ASC d'un facteur 3 à 6, l'administration du pantoprazole n'a que légèrement augmenté la concentration sérique maximale (x 1,3) comparativement au sujet sain.
Sujets âgés
La légère augmentation de l'ASC et de la Cmax observée chez le sujet âgé comparativement au sujet plus jeune n'a aucune incidence clinique.
Au cours d'une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat, sont apparues des néoplasies neuroendocriniens. De plus, des papillomes des cellules squameuses ont été trouvés au niveau de l'estomac antérieur du rat dans une étude. Le mécanisme conduisant à la formation de carcinoïdes gastriques sous l'effet de benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure qu'il s'agissait d'une réaction secondaire à l'élévation massive de la gastrinémie survenue chez le rat apparaissant lors de traitements chroniques à dose élevée.
Durant les études sur 2 ans chez le rongeur, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée chez le rat (au cours d'une seule étude) et chez la souris femelle, et a été imputée à un métabolisme hépatique important du pantoprazole.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la dose la plus élevée (200 mg/kg) au cours d'une étude sur 2 ans. L'apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat. La dose thérapeutique chez l'homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n'est attendu.
Dans une étude de reproduction péri-postnatale visant à évaluer le développement osseux chez le rat, des signes de toxicité ont été observés sur la progéniture (mortalité, réduction du poids corporel moyen et du gain pondéral moyen ainsi qu’une diminution de la croissance osseuse) à des expositions (Cmax) environ deux fois supérieures à l’exposition clinique humaine. A la fin de la phase de récupération, les paramètres osseux étaient similaires entre les groupes et une tendance à la réversibilité des poids corporels des groupes était observée après une période de récupération sans médicament. L’augmentation de la mortalité n’a été rapportée que chez les rats qui n’étaient pas encore sevrés (jusqu’à l’âge de 21 jours), ce qui correspond aux nourrissons jusqu’à l’âge de 2 ans. La pertinence de ce résultat dans la population pédiatrique n’est pas claire. Une étude péri-postnatale antérieure menée chez le rat à des doses légèrement inférieures n’a identifié aucun effet indésirable à 3 mg/kg, comparativement à la faible dose de 5 mg/kg utilisée dans cette étude. Les études n'ont montré aucune action sur la fertilité ni d'effet tératogène. Le passage transplacentaire a été étudié chez le rat et semble augmenter au fur et à mesure de l'avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le fœtus est brièvement augmentée avant la naissance.
maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium.
Enrobage : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1 : 1) contenant polysorbate 80 et laurysulfate de sodium, citrate de triéthyle.
3 ans.
Après première ouverture du flacon : à utiliser dans les 3 mois.
7 ou 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/Aluminium)
7 ou 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Pas d’exigences particulières.
157 AVENUE CHARLES DE GAULLE
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FRANCE
· 34009 217 980 7 4 : 7 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 217 981 3 5 : 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 217 984 2 5 : 7 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.
· 34009 217 985 9 3 : 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD) muni d'un bouchon (PP) et d'un dessicant.
Sans objet.
Médicament non soumis à prescription médicale.
ANSM - Mis à jour le : 05/09/2023
Pantoprazole
Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin ou votre pharmacien.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
· Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 2 semaines.
· Vous ne devez pas prendre IPRAALOX comprimés pendant plus de 4 semaines sans consulter un médecin.
1. Qu'est-ce que IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
3. Comment prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
IPRAALOX contient une substance active, le pantoprazole, qui réduit la quantité d’acide produite dans l’estomac en bloquant la « pompe à protons ».
IPRAALOX est utilisé pour le traitement à court terme des symptômes du reflux gastro-œsophagien (par exemple brûlures d’estomac, régurgitation acide) chez l’adulte.
Le reflux gastro-œsophagien est la remontée d’acide de l’estomac dans l’œsophage, qui peut devenir inflammatoire et douloureux. Cette situation peut provoquer des symptômes tels une sensation de brûlure dans la poitrine remontant jusqu’à la gorge (pyrosis) et un goût aigre dans la bouche (régurgitation acide).
Le reflux acide et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Il peut s’avérer nécessaire de poursuivre le traitement pendant 2 ou 3 jours consécutifs pour l’amélioration des symptômes.
Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après 2 semaines.
· Si vous êtes allergique au pantoprazole, aux arachides, au soja ou à tout autre composant de ce médicament (voir rubrique 6).
· Si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir, le nelfinavir (destinés au traitement de l’infection par le VIH). Voir « Autres médicaments et IPRAALOX ».
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre IPRAALOX :
· Si vous avez des troubles du foie ou une jaunisse (ictère, jaunissement de la peau ou des yeux) ;
· Si vous avez pris en continu un traitement pour brûlures d’estomac ou indigestion pendant 4 semaines ou plus ;
· Si vous avez plus de 55 ans et prenez quotidiennement un médicament pour l’indigestion délivré sans ordonnance ;
· Si vous avez plus de 55 ans et avez des symptômes du reflux gastro-œsophagien apparaissant pour la première fois ou s’étant modifiés récemment ;
· Si vous avez des antécédents d’ulcère gastrique ou subi une opération de l’estomac ;
· Si vous consultez régulièrement votre médecin en raison de troubles ou d’une maladie graves ;
· Si vous devez faire une endoscopie ou un test respiratoire à l’urée ;
· S'il vous est déjà arrivé de développer une réaction cutanée après un traitement par un médicament similaire à IPRAALOX réduisant l'acide gastrique ;
· Si vous devez faire un examen sanguin spécifique (Chromogranine A ;
· Si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir, le nelfinavir (destinés au traitement de l’infection par le VIH) avant toute association avec du pantoprazole, demandez conseil à votre médecin,
· Des problèmes cutanés graves tels que syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), le syndrome de Lyell et une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ont été rapportés avec du pantoprazole :
§ Les symptômes de SSJ et syndrome de Lyell peuvent comprendre une formation de cloques, une desquamation ou des saignements sur n’importe quelle partie de votre peau (y compris vos lèvres, yeux, bouche, nez, organes génitaux, mains ou pieds) avec ou sans éruption cutanée. Vous pouvez également présenter des symptômes pseudo-grippaux tels que de la fièvre, des frissons ou des douleurs musculaires.
§ Les symptômes et signes du syndrome DRESS peuvent comprendre des symptômes pseudo-grippaux et une éruption cutanée étendue avec une température corporelle élevée et des ganglions lymphatiques hypertrophiés. Des résultats anormaux au test sanguin peuvent inclure une augmentation des taux d’enzymes hépatiques et une augmentation d’un type de globules blancs (éosinophilie) pouvant entrainer une hypertrophie des ganglions lymphatiques.
Si vous présentez des réactions cutanées sévères ou une des réactions mentionnées ci-dessus, arrêtez immédiatement le traitement et contactez votre médecin ou professionnel de santé.
· Si vous ressentez des douleurs thoraciques.
Ne prenez pas ce médicament pendant plus de 4 semaines sans consulter votre médecin. Si vos symptômes de reflux (brûlures d’estomac ou régurgitations acides) persistent pendant plus de 2 semaines, consultez votre médecin afin qu’il détermine la nécessité d’une prise prolongée de ce médicament.
La prise d’IPRAALOX pendant des périodes prolongées peut comporter des risques supplémentaires, notamment :
· diminution de l’absorption de la vitamine B12 ou déficit en vitamine B12 si vos réserves sont déjà diminuées.
· fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres, en particulier si vous souffrez d’ostéoporose ou si vous prenez des corticostéroïdes (qui peuvent augmenter le risque d’ostéoporose).
· diminution des taux de magnésium dans votre sang (symptômes potentiels : fatigue, contractions musculaires involontaires, désorientation, convulsions, sensations vertigineuses, accélération du rythme cardiaque). Des taux bas de magnésium peuvent également entrainer une diminution des taux de potassium ou de calcium dans le sang. Si vous prenez ce médicament depuis plus de 4 semaines, parlez-en à votre médecin. Il pourra décider de pratiquer des analyses de sang à intervalles réguliers pour surveiller votre taux de magnésium.
Consultez immédiatement votre médecin avant ou après avoir pris IPRAALOX si vous notez l’un des symptômes suivants, qui pourrait être un signe d’une autre maladie plus grave :
· Perte de poids non intentionnelle (non liée à un régime alimentaire ou à un programme d’exercices physiques),
· Vomissements, particulièrement si répétés,
· Vomissements de sang, apparaissant sous l’aspect de grains de café sombres,
· Sang dans les selles, qui peuvent être noires ou goudronneuses,
· Difficulté ou douleur à la déglutition,
· Pâleur et faiblesse (anémie),
· Douleur dans la poitrine,
· Maux d’estomac,
· Diarrhée sévère et/ou persistante, car la prise de ce médicament a été associée à une légère augmentation des diarrhées infectieuses.
Votre médecin peut décider que vous devez subir des examens complémentaires.
En cas d’analyse de sang, prévenez votre médecin que vous prenez IPRAALOX.
Les remontées acides et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat. Vous ne devez pas le prendre à titre préventif.
Si vous souffrez de brûlures d’estomac ou d’indigestions répétées et persistantes, un suivi médical régulier est préconisé.
Si vous développez une éruption cutanée, en particulier au niveau des zones exposées au soleil, consultez votre médecin dès que possible, car vous devrez peut-être arrêter votre traitement par IPRAALOX. N'oubliez pas de mentionner également tout autre effet néfaste, comme une douleur dans vos articulations.
Enfants et adolescents
En raison d’un manque de données de tolérance pour cette population, IPRAALOX ne doit pas être administré aux enfants ou aux adolescents de moins de 18 ans.
Autres médicaments et IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
IPRAALOX peut modifier l’efficacité d’autres médicaments. Consultez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un médicament contenant l’une des substances actives suivantes :
· Inhibiteurs de la protéase du VIH tels que l’atazanavir, le nelfinavir (utilisés dans le traitement de l’infection par le VIH). Vous ne devez pas prendre IPRAALOX si vous prenez des inhibiteurs de la protéase du VIH. Voir « Ne prenez jamais IPRAALOX » ;
· Kétoconazole (utilisé dans le traitement des mycoses) ;
· Warfarine et phenprocoumone (utilisé pour réduire la coagulation du sang et éviter la formation de caillots). Des analyses de sang supplémentaires peuvent être nécessaires ;
· Méthotrexate (utilisé dans le traitement de certains types de cancers, certaines formes de psoriasis sévères et dans la polyarthrite rhumatoïde) – si vous prenez du méthotrexate, votre médecin peut arrêter temporairement votre traitement par IPRAALOX car le pantoprazole peut augmenter le taux de méthotrexate dans le sang.
Ne prenez pas IPRAALOX avec d’autres médicaments limitant le taux d’acidité produit par l’estomac, tels qu’un autre inhibiteur de la pompe à protons (oméprazole, lansoprazole ou rabéprazole) ou un anti-H2 (par exemple ranitidine, famotidine).
Vous pouvez cependant prendre IPRAALOX avec un anti-acide (par exemple magaldrate, acide alginique, bicarbonate de sodium, hydroxyde d’aluminium, carbonate de magnésium ou association de ces substances) si nécessaire.
IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant avec des aliments, boissons et de l’alcool
Grossesse et allaitement
Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Si vous ressentez des effets indésirables tels des vertiges ou une vision floue, vous ne devez pas conduire de véhicule ni utiliser de machine.
IPRAALOX contient du maltitol, de la lécithine de soja et du sodium
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
IPRAALOX contient de la lécithine de soja. Si vous êtes allergique à l’arachide ou au soja, ne prenez pas ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé gastro-résistant. C’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
La dose recommandée est d’un comprimé par jour. Ne dépassez pas cette dose recommandée de 20 mg de pantoprazole par jour.
Vous devez prendre ce médicament pendant au moins 2 ou 3 jours consécutifs. Arrêtez de prendre IPRAALOX quand vous ne ressentez plus aucun symptôme. Les remontées acides et les brûlures d’estomac peuvent disparaître après un seul jour de traitement par IPRAALOX. Toutefois ce médicament n’est pas destiné à apporter un soulagement immédiat.
Si vos symptômes persistent après 2 semaines de traitement continu, consultez votre médecin.
Vous ne devez pas prendre IPRAALOX comprimés pendant plus de 4 semaines sans consulter un médecin.
Prenez le comprimé avant un repas à la même heure chaque jour. Avalez le comprimé entier avec un verre d’eau. Ne pas croquer ni écraser le comprimé.
Si vous avez pris plus d’IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant que vous n’auriez dû :
Consultez votre médecin ou pharmacien si vous avez pris plus que la dose recommandée. Si possible, montrez-lui votre médicament et cette notice.
Si vous oubliez de prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose oubliée. Prenez un comprimé le lendemain à l’heure habituelle.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous arrêtez de prendre IPRAALOX 20 mg, comprimé gastro-résistant :
Sans objet.
Prévenez immédiatement votre médecin ou contactez le service des urgences de l’hôpital le plus proche si vous ressentez l’un des effets indésirables graves suivants. Arrêtez immédiatement de prendre IPRAALOX, mais emportez cette notice et/ou les comprimés avec vous.
Réactions allergiques graves (fréquences rares : peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) : réactions d’hypersensibilité, appelées anaphylactiques, choc anaphylactique et œdème de Quincke. Les symptômes typiques sont les suivants : gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue et/ou de la gorge, pouvant provoquer des difficultés à respirer ou à déglutir, une urticaire, des vertiges sévères avec accélération des battements cardiaques et une transpiration abondante.
Réactions cutanées graves (fréquence indéterminée : effet dont la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) :
· Les symptômes de SSJ et syndrome de Lyell peuvent comprendre une formation d’ampoules une desquamation ou des saignements sur n’importe quelle partie de votre peau (y compris vos lèvres, yeux, nez, bouche, parties génitales, mains ou pieds) avec ou sans éruption cutanée. Vous pouvez également avoir des symptômes pseudo-grippaux tels que fièvre, frissons ou douleurs musculaires.
Autres réactions graves (fréquence indéterminée) : jaunissement de la peau et des yeux (dû à une atteinte hépatique sévère) ou troubles rénaux, par exemple douleur en urinant et douleur au bas du dos avec fièvre.
Au cours de traitement par la substance active d’IPRAALOX, les effets indésirables suivants ont été observés :
Effets indésirables fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Polypes bénins dans l'estomac.
Effets indésirables peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Maux de tête, vertiges, diarrhée, nausées, sensation de malaise, vomissements, ballonnement et flatulences (gaz), constipation, bouche sèche, maux de ventre et gêne abdominale, éruption cutanée, démangeaisons, sensation de faiblesse, épuisement ou sensation de malaise général, troubles du sommeil, augmentation du taux des enzymes hépatiques dans le sang, fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres.
Effets indésirables rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
Troubles ou perte du goût, troubles de la vision, par exemple vision floue, douleurs articulaires, douleurs musculaires, modification du poids, augmentation de la température corporelle, gonflement des extrémités, urticaire, dépression, augmentation du taux de la bilirubine et des substances grasses dans le sang (constatée par une analyse de sang), gonflement des seins chez l’homme, forte fièvre, diminution brutale des globules blancs (constatée par une analyse de sang).
Effets indésirables très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
Désorientation, diminution du nombre des plaquettes sanguines qui peut favoriser la survenue de saignements ou d’hématomes (bleus), réduction du nombre des globules blancs pouvant entraîner des infections plus fréquentes, diminution anormale des globules rouges et des globules blancs et ainsi que des plaquettes (constatée par une analyse de sang).
Fréquence indéterminée (effet dont la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) :
· Hallucinations, confusion (particulièrement chez les patients ayant des antécédents de ces troubles), diminution du taux de sodium et de magnésium dans le sang, picotements, cisaillement piqures, fourmillements, sensation de brûlure ou engourdissement, inflammation du gros intestin pouvant causer des diarrhées aqueuses persistantes,
· Douleur thoracique, qui peut être le signe d'une réaction allergique grave appelée syndrome de Kounis.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet :
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
N’utiliser pas ce médicament après la date de péremption mentionnée sur la boîte, la plaquette ou le flacon. La date d’expiration fait référence au dernier jour de ce mois.
Pour les comprimés conditionnés en flacon, IPRAALOX doit être utilisé dans les 3 mois après la première ouverture du flacon.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
· La substance active est le pantoprazole.
Chaque comprimé contient 20 mg de pantoprazole (sous forme de pantoprazole sodique sesquihydraté).
· Les autres composants sont :
Noyau :
Maltitol (E 965), crospovidone type B, carmellose sodique, carbonate de sodium anhydre, stéarate de calcium.
Enrobage :
Alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine de soja, oxyde de fer jaune (E172), carbonate de sodium anhydre, copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’éthyle (1 : 1) contenant polysorbate 80 et laurysulfate de sodium, citrate de triéthyle.
Ce médicament se présente sous forme de comprimés gastro-résistants jaunes de forme ovale approx. 8,2 x 4,4 mm.
7 ou 14 comprimés gastro-résistants sous plaquettes (oPA/Aluminium/PVC-Aluminium)
7 ou 14 comprimés gastro-résistants en flacon (PEHD).
157 AVENUE CHARLES DE GAULLE
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FRANCE
OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS
157 AVENUE CHARLES DE GAULLE
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
FRANCE
AV. DAS INDUSTRIAS - ALTO DE COLARIDE, AGUALVA
2735-213 CACEM
PORTUGAL
Ou
ADVANCE PHARMA GMBH
WALLENRODER STRASSE 12-14,
13435 BERLIN
ALLEMAGNE
Ou
OPELLA HEALTHCARE POLAND SP. Z.O.O.
UL. LUBELSKA 52,
35-233 RZESZOW,
POLOGNE
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
A compléter ultérieurement par le titulaire
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Conseils d’éducation sanitaire :
Les recommandations suivantes de modifications du mode de vie et de l’alimentation peuvent également faciliter le soulagement des brûlures d’estomac ou d’autres symptômes dus aux remontées acides.
· Eviter les repas copieux.
· Manger lentement.
· Cesser de fumer.
· Réduire la consommation d’alcool ou de caféine.
· Perdre du poids (en cas de surpoids).
· Eviter les vêtements moulants ou une ceinture trop serrée.
· Eviter de manger moins de 3 heures avant le coucher.
· Surélever la tête du lit (en cas de troubles nocturnes).
· Réduire la consommation d’aliments qui provoquent des brûlures d’estomac, notamment le chocolat, la menthe poivrée, la menthe verte, les aliments gras et frits, les aliments acides, les aliments épicés, les agrumes et leurs jus, les tomates.