Les dangers des boissons énergisantes : quelles précautions ?
Les boissons énergisantes contiennent des substances comme la caféine, àfortes doses, associée au guarana (plantes contenant de la caféine), àl’arginine, àla taurine, au ginseng, àla glucoronolactone (dérivé du glucose)….
Elles ne doivent pas être confondues avec les boissons dites « énergétiques » qui répondent, en principe, aux besoins spécifiques des sportifs.
Qu’appelle-t-on boissons énergisantes ?
Ces boissons, populaires auprès des étudiants, dans les bars, les discothèques, lors des manifestations sportives, sont présentées comme des stimulants de l’effort physique ou intellectuel. Ce sont essentiellement des excitants du système nerveux.
De fait, elles contiennent des substances comme la caféine, àfortes doses, associée au guarana (plantes contenant de la caféine), àl’arginine, àla taurine, au ginseng, àla glucoronolactone (dérivé du glucose)….
Elles ne doivent pas être confondues avec les boissons dites « énergétiques » qui répondent, en principe, aux besoins spécifiques des sportifs.
C’est pourquoi, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments et de l’environnement (ANSES) a rendu un rapport d’expertise de ces produits en septembre 2013, et observe que des effets indésirables d’ordre cardiovasculaires, psycho comportementaux ou neurologiques peuvent être associées àla consommation des boissons dites énergisantes.
Le Ministère chargé de la santé et des sports renouvelle ses mises en garde et recommande de suivre les précautions suivantes :
ces boissons doivent être consommées avec modération et sont réservées aux adultes. Les femmes enceintes et allaitantes, les personnes sensibles aux effets de la caféine ou atteinte de certaines pathologies (troubles cardiovasculaires, psychiatriques et neurologiques) doivent éviter leur consommation.
les boissons ne doivent pas être consommées en association avec de l’alcool ou une activité physique.
N’hésitez pas àsignaler tout effet indésirable lié àla consommation des boissons énergisantes àun professionnel de santé (médecin ou pharmacien) qui le déclarera au dispositif de nutrivigilance de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).